23 janvier 2010
LE CIEL D'OSAKA
Au doigt d’un dieu pensif, grave et protecteur, Des bagues de bois bleu jettent leur lueur. Au vent de l’Orient, glisse, d’un nuage, la soie Et le ciel d’Osaka brûle, rouge et froid. Regarde, c’est un rêve, une chimère, Une licorne d’encre et de lumière Errant, solitaire, à l’ombre grise d’un bois Et le ciel d’Osaka brûle, rouge et froid Prince, de tes ancêtres, écoute la voix. Point d’orgueil, point de vengeance en leurs prières ; Rien qu’au vent de l’Orient, d’un nuage, la soie. Mon prince, réveille toi, tu ne comprends pas. Ce qui brûle dans le ciel, cette lumière : C’est Osaka qui pleure sa sœur, Hiroshima… LASTIROKOI © 2010 in « sonnets »
(Pour Samantha-san)
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